Nouvelles des fronts

Quelques nouvelles chaudes (quoique pas tant que ça au regard de la météo estivale) :

• Ça y est ! Le tome 3 de l’Étau des Ténèbres est enfin parti à l’impression. Date de parution officielle : le 30/08/2017. C’est très simple, dès que vous revenez de vacances, vous le commandez, et hop, un nouveau livre pour la rentrée ! En avant première exclusive, ci-dessous, un petit extrait tiré du livre !
• Un gros article va faire son apparition sur Aux Portes de l’Imaginaire demain, jumelé avec un nouvel article du Temple. Il sera question de religions dans les mondes imaginaires. Comme d’habitude lorsque je réalise un article jumelé, celui du Temple sera l’exemple de celui des Portes de l’Imaginaire. Notons au passage que l’article est assez volumineux et qu’il sera publié en deux parties chez mon collègue.
• Petite particularité quant à ce prochain article du Temple, il se trouve qu’il s’agit aussi d’un contenu du jeu de rôle les Manuscrits de la Mémoire Morte qui sera donc ajouté au site officiel du jeu dans la section ad hoc.
• Au mois d’août, les travaux sur 3M continuent. Le Kit d’Initiation prend forme. Je ne peux pas encore dire combien de scénario il comportera mais je travaille actuellement sur 7 synopsis prometteurs. Le contexte ? Une partie d’Aodissia qui me tient à cœur : les Pirates Issaliens et les Marais de la Rôdemort, un merveilleux pôle d’aventures variées. Les scénarios prévus abordent des genres et des thématiques différents afin d’en donner pour tous les goûts.
• Après MoldUS, une contextualisation de MOD-US pour faire jouer dans l’univers de Harry Potter réalisé par Laurent Gartner, arrive une contextualisation pour l’univers de Tolkien. Pas vraiment de nom de code encore, sinon MOD-US Tolkien. Ça se termine courant août !
• Après l’effort, le réconfort. La première quinzaine de septembre sera pour moi le temps du repos. Tandis que le tome 3 partira lui aussi à la conquête de son public, je m’effacerai le temps d’un ressourcement plus que nécessaire.

C’est tout pour le moment. Comme promis, voici un petit extrait du tome 3 de l’Étau des Ténèbres, tiré du premier chapitre :

Il dénombre rapidement ses adversaires, comptant trois hommes et une femme derrière lui, deux hommes sur sa droite, trois sur sa gauche, et encore trois devant lui, derrière lesquels se tient la silhouette aperçue plus tôt, probablement une femme compte tenu de son gabarit. L’Accusateur fait halte et attend.
– Vous faites fuir les clients, lance la personne que le timbre de voix identifie clairement comme une femme.
– J’en suis désolé, ment Aloysius. Vous êtes Yorg ?
– Il est absent et je le remplace. Je suis tenue de vous proposer un arrangement que je vous conseille vivement d’accepter.
– Quel est-il ?
– C’est simple. On vous paye et vous fermez les yeux sur notre commerce.
– Acheter le silence d’un Accusateur pourrait coûter très cher.
– Soit on l’achète, soit on le prend. Dans le premier cas, vous restez en vie et on évite quelques ennuis.
Le jeune homme n’ajoute rien et attend de voir ce que son silence provoquera.
– La proposition expire dans quelques secondes, Accusateur Kiram.
– Je réfléchis.
– Je crois surtout que vous espérez gagner du temps.
– Je me demande si votre action est criminelle ou non. Je veux dire, d’un point de vue purement moral.
– Nous aidons les gens dans le besoin.
– En leur extorquant des deniers et autres biens sous la menace ?
– Ceux à qui nous les extorquons sont des profiteurs et des roublards. C’est une juste redistribution des richesses.
– Je crois que le problème n’est pas là.
– Pouvez-vous nous éclairer ?
– Je crois que mettre vos menaces à exécution est répréhensible, peu importe le bien que vous croyez faire à d’autres. Contrairement à moi, vous n’avez pas le droit de décider qui doit vivre ou mourir, vous n’avez pas le droit de juger.
La femme crache ostensiblement sur le sol d’un geste vif et nerveux.
– Il n’y a que les pires des Accusateurs pour être aussi absolus. Je pensais tirer mieux d’Aloysius Kiram. Je vous croyais plus ouvert que ça.
– J’accuse ! clame le Théologiste en dégainant son arme.