RPGaDAY #10-12

Chaque jour, ce mois d’août, le rôliste que je suis se pose la question du jour du RPGaDAY2018 en partenariat avec Aux Portes de l’Imaginaire.

Non, je ne posterai pas chaque jour, mais tous les trois jours.

Voici mes pensées de ces 3 derniers jours :


10 – De quelle façon ce hobby vous a-t-il changé ?

Je dirai que je jeu de rôle a eu deux principaux effets très significatifs sur ma vie : le premier est un effet relationnel, puisque le jeu m’a sociabilisé. Bon, certes, j’ai encore l’air parfois d’un ours mal léché peu communicatif dénués d’émotions, mais c’est sans commune mesure avec le garçon timide, introverti et solitaire que j’ai pu être. C’est dire s’il y a eu du changement, d’autant plus violent que j’ai commencé à jouer en étant meneur de jeu.

Le second aspect est plus intérieur. Le jeu de rôle a enflammé mon imagination déjà fertile. Il a défini la forme initiale de mon désir d’expression artistique. Ce qui passait jusque là par le dessin s’est lentement mué en un goût pour l’écriture. Il s’est passé des années avant que mes écrits de jeux de rôle ne se transforment vraiment pour passer le cap de l’écrit littéraire, mais c’est assurément par ce biais que c’est arrivé.

Je dois donc au JdR d’avoir fait de moi un type a peu près fréquentable, créateur de jeu et romancier, ce n’est pas rien !

11 – Le nom le plus fou de personnage que vous ayez vu ?

Le problème d’un nom « fou » que l’on aurait « vu » suppose qu’il soit assez mémorable pour que l’on s’en souvienne. J’en ai vu des noms absurdement compliqués et imprononçable et, d’un certain côté, il y avait une forme de folie à les inventer et tenter de les faire porter à son personnage. Hélas, il ne m’en reste rien. Les noms les plus « fous » que je connaisse et dont je me souviens, je les ai inventé. Il fut un temps où créer le nom de personnage le plus délirant et imprononçable possible était un jeu pour moi. Alors j’ai joué : Orakanizian Kédarinatas. J’ai fait pire antérieurement, mais c’est le seul dont je me souvienne vraiment et donc surement le plus simple de toutes cette série. Tout compte fait, les autres joueurs ont fini par réussir à le prononcer, ce qui en fait le plus mémorable à défaut d’être le plus imprononçable et quoi qu’il en soit le plus « fou », mais tout est relatif.

12 – Le concept le plus fou de personnage que vous ayez vu ?

Le recherche absolue de l’originalité et de la démesure n’est pas une caractéristique des joueurs que je fréquente et que j’ai fréquenté. Je pense donc, en tant qu’expérimentateur le plus curieux, que le personnage le plus fou croisé dans mon entourage est un des miens. Pas original dans son nom, puisqu’il s’appelle Jormungandr, il était par bien des aspects l’archétype même du PJ incontrôlable. En voici les caractéristiques : gamin d’une dizaine d’année en apparence d’origine ambrienne (donc, en fait, quasi-éternel ayant juste oublié de grandir, plus fort, plus endurant et plus résistant qu’un humain). Plusieurs centaines d’années au compteur passés dans un monde où tout obéissait à sa volonté et où sa seule préoccupation était d’inventer des jeux plus fous les uns que les autres. Totalement immortel dans son monde, il disposait d’un artefact lui conférant une invulnérabilité quasi-totale dans le reste de l’univers. Totalement dénué d’inhibition et d’ambition autre que celle de s’amuser et se distraire. Totalement inconscient des complots, des enjeux géopolitique, parlant à n’importe qui de n’importe quoi avec une franchise totale. Sa rencontre avec des gens (les autres PJ) contraints de collaborer avec lui, désireux d’agir en toute discrétion et tentant d’utiliser ses capacités (il a un psychisme absolument délirant) en essayant de le manipuler, a été fracassante.

Le plus fou dans tout ça ne fut pas de jouer un PJ sans inhibition, de faire en toute innocence ce qu’un gamin de 10 ans ferait sans se méfier de quoi ou de qui que ce soit (et provoquant des quiproquo et des situations politiques mémorables) tout en sachant qu’il ne craint presque rien, mais d’avoir fait évoluer ce personnage au travers d’une campagne où il apportait au départ plus de problèmes que de solution pour devenir, vers la fin, le porteur de la solution à tous les problèmes.

Retenez ce nom, Jormungandr et la campagne d’Ambre, je vous en reparlerai par la suite.


Consultez mes précédentes réponses du RPGaDAY2018 :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.